Après que les neuf membres de l’organe de gouvernance transitoire ont fait serment, le Premier ministre Ariel Henry a annoncé sa démission. Les nouveaux leaders devront prioritairement s’attaquer à la crise sécuritaire critique, dans le but de faciliter une transition vers un gouvernement élu d’ici février 2026.

Sur une estrade dressée à l’extérieur du Palais national d’Haïti, à Port-au-Prince, les neuf membres du conseil présidentiel de transition se sont alignés, leurs mains droites levées en un geste solennel et unifié. Ensemble, ils ont récité leur serment devant Dieu et la nation, s’engageant à respecter fidèlement la Constitution et les lois de la République, ainsi qu’à garantir les droits du peuple haïtien. Ces hommes et cette femme, désignés pour former ce conseil crucial le 11 mars dernier, ont accepté la responsabilité historique de résoudre la crise politique et sécuritaire qui plonge Haïti dans l’instabilité depuis des années.

L’événement, chargé de symbolisme, était attendu avec appréhension et espoir par la population haïtienne. Dans un contexte marqué par l’escalade des violences perpétrées par des groupes armés semant le chaos dans la capitale, cette prestation de serment revêtait une importance capitale. Elle symbolisait un nouveau chapitre dans l’histoire tourmentée du pays, avec la perspective d’une transition vers la stabilité et la démocratie.

Cependant, les défis qui attendent ces nouveaux dirigeants sont d’une ampleur colossale. En plus de faire face à une crise sécuritaire urgente, ils doivent œuvrer à assurer une transition politique fluide et légitime, menant à des élections démocratiques d’ici février 2026. Cette entreprise titanesque nécessitera une collaboration sans précédent, tant au niveau national qu’international.

Malgré les incertitudes persistantes et les obstacles à venir, les membres du conseil présidentiel de transition ont exprimé leur engagement absolu envers leur mission. Leur serment, prononcé devant leur peuple et le monde entier, est un appel vibrant à l’action et à la responsabilité. Dans un pays en quête désespérée de paix et de stabilité, leur engagement solennel offre un rayon d’espoir pour un avenir meilleur.